Toshiro
Toshiro est un excellent professeur d’Aïkido d’origine japonais (d’où vient l’Aïkido). Il est sur Paris et ne vient dans les Landes que pour animer un stage qui a lieu généralement le premier week-end du mois de Janvier. Quand Toshiro fait des stages, il a l’habitude de raconter des histoires en rapport avec les techniques que nous faisons. Et ce qui est drôle, c’est que tout ce qu’il nous dit, ça nous permet de comprendre d’où viennent toutes ces techniques, leurs racines, leurs origines. Et cela nous permet aussi de comprendre pourquoi elles ont été créées. Et ça, c’est vraiment GÉNIAL !!!!! 2015 Et là, nous entamons l’année 2015 et le stage était les 3 et 4 Janvier 2015. Aujourd’hui, c’est le 4 janvier 2015, cela veut dire que le stage est fini et qu’il va falloir attendre 2016 pour pouvoir le revoir? Non ?! Mais pour moi, cela veut dire autre chose !! Pour moi, ça veut dire : que j’ai fait un stage avec un professeur qui descend de Paris pour nous transmettre tout son savoir, que si je n’avais pas fait ce stage, je n’aurais rien appris sur les secrets de l’Aïkido, que grâce à tout ce que j’ai vu, j’apprends plus de choses sur l’histoire de l’AÏKIDO, les stages nous permettent aussi de faire de nouvelles rencontres, de communiquer avec des personnes qui viennent par exemple de Nantes, de Bordeaux, de Bretagne et il y en a même qui n’hésitent pas à venir de l’Espagne pour faire un stage de 2 jours !! et surtout : « J’AI PASSÉ UN SUPER WEEK-END !!!!!!!!! #:-D» Tous les stages que je fais agrandissent l’amour que je consacre à l’aïkido et agrandit aussi mon épanouissement. ...
Entretien avec Jean-Marc Chamot
Quand as-tu commencé à pratiquer ? J’ai commencé l’aïkido il y a 33 ans, en 72, 73. J’ai eu beaucoup de chance parce que mon premier professeur était quelqu’un d’extrêmement ouvert et d’extrêmement charismatique. Il donnait donc vraiment envie d’apprendre, et c’est grâce à lui que j’ai continué, en passant à travers les années en dépit des difficultés qui se présentent toujours à un moment donné. Qui était-ce ? C’est un monsieur qui enseigne toujours. Il est à la retraite : il a passé 65 ans. Il s’appelle Yvon Penglaou. C’est un Breton, un ancien rugbyman, judoka, très costaud : un monsieur de plus d’un mètre 80. Il avait commencé dans les années 60 chez un élève d’André Nocquet, Roger Lefèvre qui, à l’époque, était un des trois meilleurs pratiquants de chez Nocquet, quand ce dernier est revenu du Japon. Roger était aussi un ami de Mariano Aristin qui venait parfois au dojo, et j’ai travaillé avec eux. J’avais 16, 17 ans, j’habitais alors dans la banlieue sud de Paris et, dès la première année – j’ai accroché tout de suite – Yvon m’emmenait dans son ancien dojo à Cachan, dans la banlieue sud de Paris, et là j’ai eu la chance de pouvoir suivre les cours pendant plusieurs années avec Michel Drapeau , Max Méchard qui venait régulièrement, Michel Bécart qui venait de temps en temps et Mariano Aristin qui venait aussi occasionnellement par amitié pour Roger Lefèvre, lequel était à l’époque le trésorier de la fédération. Michel Drapeau, Max et Michel Bécart étaient des gens qui venaient de chez Noro directement. C’était extrêmement intéressant pour le jeune lycéen que j’étais alors… Après avoir passé mon bac, je suis parti un an pour bourlinguer, j’ai vécu un moment en Angleterre. Je suis revenu et j’ai fait des études d’anglais. C’est comme cela que je suis devenu professeur d’anglais. J’ai enseigné en collège, en lycée, et maintenant à Paris X, à la faculté de Nanterre où j’enseigne l’anglais du sport aux sportifs qui préparent entre autres des diplômes pour être professeurs de sport. Est-ce que tu te souviens de pourquoi tu as commencé l’aïkido ? Pourquoi j’ai commencé l’aïkido ? La véritable histoire est assez simple. Dans ma classe, à l’époque, j’avais un camarade qui préparait son 2e dan de judo. Il était très bon et concourrait en championnat de France. On s’entendait bien, et je lui ai dit : « Moi aussi je voudrais faire du judo, ou un autre sport de combat ». Il m’a répondu : « Tu es déjà trop vieux, si tu veux avoir des résultats, viens faire de l’aïkido. Je prépare mon Brevet d’Etat, il faut faire du judo, mais aussi du karaté et de l’aïkido. Viens faire de l’aïkido, le prof est super, tu vas voir, ça va te plaire et il prend les gens qui commencent plus âgés ». Je suis allé voir de l’aïkido comme ça, c’est un hasard, je n’en avais jamais entendu parler. En fait j’avais hésité entre l’aïkido et le karaté, parce qu’il y avait un très bon club dans la ville où j’habitais et c’est par amitié pour mon copain Gilles que je suis allé faire de l’aïkido. Mais c’est vrai que dans les années 70 c’était l’époque de Bruce Lee, on cherchait la bagarre et en aïkido, souvent on se testait… c’était une époque un peu rugueuse, quoi ! Après, quand j’ai commencé mes études à Paris, j’ai voulu suivre l’enseignement de Michel Drapeau, mais il travaillait dans le milieu du pétrole et donc il partait plusieurs mois travailler sur des plate-formes pétrolifères, à Abou Dabi, en Algérie, il n’était pas régulière¬ment là. Je suis allé quelques temps chez Michel Bécart, jusqu’à ce que Jacques Bonemaison arrive sur Paris. Il travaillait très, très fort et j’avais la chance qu’il donne le midi des cours au magasin du Printemps où il y avait un petit dojo et le soir à Asnières, deux fois par semaine. J’ai commencé à tourner avec lui, à faire tous les stages, ça s’est enclenché à ce moment-là. Et puis Michel Drapeau venait de temps en tempsici, à Asnières aussi. À la fin des années soixante-dix quand Daniel Toutain a quitté Me Noro et a rejoint le groupe de Tamura Senseï, j’ai beaucoup tourné avec lui. En 1978, pendant un an, j’étais à l’armée, mais je suis resté sur Paris et tous les soirs je m’entraînais ici avec Jacques Bonemaison, ou bien chez Daniel Toutain, et le midi j’allais souvent m’entraîner dans d’autres clubs. Comme je faisais mon service militaire dans les codes secrets, j’avais des horaires un peu décalés et raccourcis par rapport à la...
René VDB, la sincérité et la passion d’un budoka
Tu as passé toute ta vie au Havre ? Non, je suis natif de la Sarthe. Je suis né à 7 km du Mans, et je suis arrivé à l’âge de 17 ans au Havre. Avec tes parents ? Non, tout seul. Parce que je suis un petit garçon de l’Assistance Publique avec mes frères et sœurs. Je suis arrivé au Havre à l’âge de 17 ans. Auparavant, j’ai fait la plonge et le serveur dans la restauration, et je me suis dit que ce métier n’allait pas être pour moi, parce que je serais pris les jours de fête et j’ai décidé de faire autre chose. Donc je suis arrivé au Havre pour apprendre le métier de peintre en bâtiment. Ensuite j’ai été pendant des années en apprentissage, puis je me suis mis à mon compte pendant 6 ans, ça marchait très bien, ensuite j’ai terminé comme chef de travaux dans une entreprise. Je pratiquais l’aïkido, et cela a été pour moi important, de pouvoir travailler pour gagner ma vie et en plus pratiquer l’aïkido. J’ai énormément travaillé en aïkido, énormément. Lorsque j’ai commencé l’aïkido, j’avais 24 ans. Je suis arrivé dans un dojo de judo très réputé au Havre. J’ai regardé et j’ai vu une affiche avec un samouraï. Il y avait marqué aïkido dessous. Et je dis au professeur de judo, « mais c’est quoi l’aïkido » ? « Oh c’est pour les handicapés, ce n’est pas fait pour vous » et je me suis dit « mais pourquoi dit-il ça ? » Parce que j’étais quand même espiègle et je voulais toujours savoir pourquoi les gens disaient des choses. Je suis allé voir, j’ai regardé l’aïki et je me suis dit « ah, ce n’est pas mal ». Le professeur était impressionnant, par sa stature, sa taille dans le dojo, il représentait, il sortait quelque chose. Et il me dit « Vous voulez pratiquer ? » Et je lui dis « Eh bien écoutez, je regarde ». J’ai dû rester ¼ heure, il y avait 7/8 personnes sur le tatami ; il me dit « vous voulez commencer quand ? » et je réponds « je reviens la semaine prochaine ». Il s’est dit : « comme tous ». Il y en avait plein, qui venaient et qui regardaient. La semaine d’après, je suis venu, je me suis inscrit et j’ai commencé. Et depuis ce jour je n’ai jamais arrêté. C’est dans ma mémoire, le 18 septembre 64, j’ai commencé l’aïkido, et j’ai continué. Au bout de 3 ou 4 mois je ne trouvais pas cela aussi dynamique que je l’espérais, et j’avais envie de changer. J’ai bien fait de continuer puisqu’en janvier 65, il a invité Maître Noro, et Senseï est venu dans le dojo. Je crois que cela a été pour moi déterminant : c’était extraordinaire de le voir travailler et de pouvoir en plus être à son contact, moi qui était tout jeune et un petit peu fou fou, plein de fougue, plein d’incohérences dans ma façon d’être. L’époque était comme ça, aussi, on avait envie de vivre, envie de s’amuser, et de faire les choses, sans excès, mais de faire tout, tout ce qu’on pouvait utiliser. On allait courir, on faisait des tas de choses, on aimait ça ; peut-être le fait d’avoir travaillé très jeune m’a donné cette envie de l’effort. Je crois qu’aujourd’hui malheureusement, le goût de l’effort se perd. Les gens sont toujours en train de se plaindre. Pour moi, franchement, la vie est belle. L’aïkido a une importance capitale dans ma vie. Ça m’a structuré, ça m’a appris plein de choses. J’ai côtoyé les autres qui m’ont apporté énormément, parce que le contact avec les autres personnes fait que tu te construis. Avec Maître Noro c’était génial, on ne parlait jamais de passage de grade, on ne parlait pas de ça. Et ton professeur s’appelait comment? Monsieur David Et lui, il est d’ici ? Oui il est natif du Havre. Avec qui a-t-il appris l’aïkido ? Monsieur David a appris l’aïkido d’André Noquet et de Tadashi Abe. Il allait aux stages de Tadashi Abe. Mais l’aïkido était à cette période très peu connu. Ce sont surtout les judokas qui ont commencé à faire de l’aïkido. Pour Jean Zin par exemple et Tadashi Abe, c’était une période difficile – ils commençaient à pratiquer l’aïkido et surtout à l’enseigner – parce qu’il y avait des tests. … des tests ? Eh bien ils testaient les gens. Pour eux l’aïkido n’était pas quelque chose d’assez virulent. Mais je pense que les judokas qui ont fait de l’aïkido à cette période avaient une autre image...
Entretien
Malcom Tiki Shewan, ce n’est pas un nom français, n’est-ce pas ? Non, c’est un nom écossais. Tiki, au milieu, c’est un nom que j’avais quand j’étais tout petit, tout simplement parce que le diminutif de Malcom c’est Mac, et mes parents voulaient un nom un peu plus agréable que Mac, donc ils m’ont donné un nom qui devait durer pendant toute mon enfance. Mais à 17-18 ans, quand j’ai commencé l’aïkido, « Malcolm » était difficile à prononcer pour les Japonais, alors quand je leur ai dit que je m’appelais aussi « Tiki », ils ont trouvé ça très bien. Et le hasard veut que cela puisse s’écrire avec des kanji qui veulent dire « se connaître soi-même » ou « vieux copain ». Donc ça va très bien. Depuis combien êtes-vous en France ? Depuis 1973. Depuis 1968 en Europe, et depuis 73 ici. Vous êtes venu avec vos parents ? Non, tout seul. A 18 ans je vivais tout seul, en Angleterre, en Suisse et après en France. Pour des raisons professionnelles ? Pour mes études. J’étudiais les langues. J’avais fini mes études secondaires aux Etats-Unis à 17, 18 ans, et j’étais allé en Angleterre, à Oxford, pour poursuivre des études de langues. Et j’ai commencé à faire de l’aïkido. En même temps ? Oui, en même temps Mais vous n’avez pas fait des langues votre profession? Non, mon activité principale, c’est l’aïkido Et c’est là que vous avez trouvé l’amour de l’aïkido ? Je ne sais pas… je faisais de l’escrime depuis l’âge de six ans et à 10 ans, on m’a inscrit à Londres au Budokwai pour faire un peu de judo, et cela avait laissé des traces. À 14 ans j’ai commencé à faire du iaï, donc du sabre japonais, à New York. Et puis quand j’ai été à l’université, j’ai cherché des activités à faire, j’ai fait un peu d’escrime, puis j’ai pensé faire un peu de judo, et je me suis blessé en faisant du judo. Je voulais faire autre chose… Je voulais faire du karaté, mais je me suis trompé de jour. Je suis tombé sur un cours d’aïkido et, de vue, j’ai trouvé ça tellement merveilleux que je me suis dit : « Voilà, je vais faire ça ». Et le lendemain j’ai débuté en aïkido. J’avais déjà de bonnes bases par rapport au budo, ayant fait du iaï et aussi un peu de kendo. Quand j’ai fait de l’aïkido, j’étais déjà un peu dégrossi sur beaucoup de choses, pas techniquement, mais… J’ai eu l’occasion de pratiquer avec Me Tamura à peu près un mois après avoir commencé, et j’ai trouvé ça tellement merveilleux que, depuis, je m’y suis entièrement consacré. C’était en fin 1969 début ’70. A cette époque je faisais 5, 6, 7 heures par jour. Il y avait des stages qui duraient un mois à Annecy, et en Italie à Desenzano : J’y allais et j’en faisais du matin au soir. Quand on est jeune… Qui donnait les stages à cette époque ? A Annecy, c’était intéressant parce que cela durait un mois, et il y avait Me Tamura qui encadrait principalement le stage et il avait toujours, de passage, des amis. Il y avait, je pense, un grand lien entre les Japonais qui étaient en Europe. Donc Me Tada y passait, Me Noro y passait, Me Nakazono était présent, Me Chiba. Me Nakazono encadrait beaucoup. J’aimais bien travailler avec lui. Beaucoup de gens disent qu’il était extraordinaire. Stéphane Benedetti : Il avait ce qu’on appelle aujourd’hui du charisme. Il fascinait. Il racontait des trucs invraisemblables que personne ne connaissait, en japonais ! Tiki : Il était plus âgé, déjà… puis ses expériences de vie, de la guerre : il m’a raconté ça. Il est allé habiter en Suisse allemande à Schönengrund près de Herisau. C’était intéressant. Chez Willy Frischknecht? Nous avons publié une entrevue avec lui en 99 dans l’édition allemande de notre journal. Oui, C’est ça. Je suis allé vivre là-haut avec lui. J’ai une très bonne période de 4, 5 mois juste à vivre là-haut, et on suivait le programme qu’il établissait et qui était tous les jours différent. Il faisait cours ou pas, il expliquait, il parlait un peu de médecine, de pêche. Il y a une anecdote amusante. Il devait donner un cours, je ne sais plus où, à côté, et à l’époque j’avais une Méhari. Il aimait bien monter dans la Méhari, il trouvait ça rigolo. Il était en retard et il me dit de me dépêcher. Il monte derrière, s’agrippe aux deux côtés, et on navigue...
Didier Allouis
J’ai commencé l’Aïkido en 1971, à l’âge de 13 ans. A 16 ans j’ai reçu mon Shodan. En 1982 j’ai obtenu le diplôme d’état 1er degré d’Educateur sportif, j’étais alors 3ème Dan. Par la suite, j’ai commencé à enseigner à la MJC Lyon St-Rambert (9ème) de 1984-1986 puis à la MJC Villette Paul Bert (Lyon 3ème). Mon parcours d’enseignant s’est poursuivi avec la création du club d’IRIGNY(Rhône). De 1996 à 2001, j’ai enseigné au Dojo d’Essling (Lyon 3ème), avant d’ouvrir le Dojo ARA, inauguré par Tamura Sensei en novembre 2001. Actuellement, je suis 6e Dan et j’occupe les postes A.T.R (Animateur Technique Régional), C.E.N (Chargé d’Enseignement National), C.C.T (Membre de Comité de Coordination Technique), Responsable Commission 3ème et 4ème, Membre du comité de Réflexion et de...
Toshiro Suga
Toshirô Suga, né à Tokyo le 22 août 1950, est un enseignant d’aïkido, 7ème dan Aikikai. Formé au Japon à l’Aikikai de Tokyo. Il intervient dans de nombreux stages en France et à l’étranger. Il réside actuellement à Paris. De retour en France, il à vécu et enseigné l’aïkido à Brest, de 1989 à 2002. Dans un premier temps au dojo Brestois puis en 1991 il repris les cours d’Aïkido du Kiai judo club (2 rue Victor Eusen) à Saint-Pierre. Le dojo a été construit dans les années 70. Maurice Le Treut, 6ème dan de judo et 4ème dan d’aïkido, l’a conçu dans l’esprit d’un dojo japonais. Les élèves et professeurs y trouvent un espace agréable qui, à partir du printemps, s’ouvre sur un jardin arboré grâce à ses larges baies vitrées. Le dojo a reçu, dans le passé, les visites de Maître Tamura et Maître Nocquet. Monsieur Le Treut y a enseigné le judo et l’aïkido jusqu’à son décès en 1991. Maître Toshiro Suga, 6ème dan d’aïkido, a pris ensuite la direction des cours. Grâce à la connaissance et aux nombreuses qualités de ce grand maître, le club a connu un excellent développement (150 adhérents) pour la section Aïkido : le Dojo Shobukan. Les enseignants actuels (Stéphane Le Ru 3ème dan, Dominique Caudan 4ème dan, et Serge Pouliquen 4ème dan) sont tous d’ancien élèves gradés de Toshiro Suga et ils continuent à transmettre un enseignement de l’aïkido fortement marqué par son empreinte. Serge Givaja a également fait partie de l’équipe enseignante jusqu’en 2005, date à laquelle il a ouvert un club à Gouesnou. Maître Toshiro Suga est le conseiller technique du dojo Shobukan et vient, une fois par an, y animer un stage. Formation à l’aïkido Japon Toshirô Suga pratique le judo vers l’âge de 15 ans dans le meilleur dojo de la police de Tokyo. À 17 ans, sur les conseils de son père, il commence la pratique de l’Aïkido le 16 février 1968 à l’Aikikai so Hombu Dojo de Tokyo. Il bénéficie pendant un an et demi des passages et des conseils quotidiens de Morihei Ueshiba durant le cours de 15h00 de maître Sadateru Arikawa connu pour sa pratique extrèmement martiale. Il suit également les cours quotidiens de Mitsugi Saotome, d’Akira Tohei, de Yasuo Kobayashi, de Tohei Koichi, de Kisshomaru Ueshiba et de Morihiro Saito. France Toshirô Suga arrive en France le 11 août 1971. Il rencontra alors maître Nobuyoshi Tamura dont il suit depuis l’enseignement. Chargé d’enseignement national (CEN) à la FFAB, il possède le grade de 7ème dan de l’Aikikai. Il transmet son enseignement tout au long de l’année au cours de stages nationaux ainsi qu’aux quatre coins du monde. Enseignement de l’aïkido Les clubs De 1980 à 1985 il débuta ses activités d’enseignant à Saint Brieuc :Club de Saint Brieuc De 1985 à 1989 il part au Canada où il entraîne les membres des forces armées en aïkido et au combat à la baïonnette. De 1989 à 2002 il enseigne l’aïkido dans un club Brest|Brestois qui continue à transmettre un enseignement de l’aïkido fortement marqué par son empreinte :Dojo Shobukan de Brest Depuis 2002 :ASH Aïkido à Herblay et Aïkido club Boisséen DVD technique d’aïkido Ken, les racines de l’aïkido, 2006 Jo, le pilier de l’aïkido, 2008 Les fondements de l’aïkido, 2010 Fondements de l’aïkido en dynamique, 2012 Points clef de son enseignement Réalisme, Pragmatisme, Éthique, utilisation des armes, Autres éléments biographiques Étudiant de l’école des Beaux-Arts de Paris dans les années 70, il fit plusieurs expositions de peintures à Paris et à Tokyo. Il est membre à vie du « Le Salon|Salon » Il a joué dans quelques films. Son rôle le plus notable est celui de Chang dans le film Moonraker (film)|Moonraker (Lewis Gilbert, 1979 au cinéma|1979). Filmographie En tant qu’acteur Moonraker, Lewis Gilbert, 1979 : Chang Tout dépend des filles…, Pierre Fabre, 1980 : Takashi Le Bouffon (téléfilm), Guy Jorré, 1981 : le japonais Charlots connection, Jean Couturier,...