Malcolm Tiki Shewan

Entretien

»Posté par le 27 mars 2012 in Malcolm Tiki Shewan, Portraits | 0 commentaire

    Malcom Tiki Shewan, ce n’est pas un nom français, n’est-ce pas ? Non, c’est un nom écossais. Tiki, au milieu, c’est un nom que j’avais quand j’étais tout petit, tout simplement parce que le diminutif de Malcom c’est Mac, et mes parents voulaient un nom un peu plus agréable que Mac, donc ils m’ont donné un nom qui devait durer pendant toute mon enfance. Mais à 17-18 ans, quand j’ai commencé l’aïkido, « Malcolm » était difficile à prononcer pour les Japonais, alors quand je leur ai dit que je m’appelais aussi « Tiki », ils ont trouvé ça très bien. Et le hasard veut que cela puisse s’écrire avec des kanji qui veulent dire « se connaître soi-même » ou « vieux copain ». Donc ça va très bien.     Depuis combien êtes-vous en France ? Depuis 1973. Depuis 1968 en Europe, et depuis 73 ici.   Vous êtes venu avec vos parents ? Non, tout seul. A 18 ans je vivais tout seul, en Angleterre, en Suisse et après en France.   Pour des raisons professionnelles ? Pour mes études. J’étudiais les langues. J’avais fini mes études secondaires aux Etats-Unis à 17, 18 ans, et j’étais allé en Angleterre, à Oxford, pour poursuivre des études de langues. Et j’ai commencé à faire de l’aïkido.   En même temps ? Oui, en même temps   Mais vous n’avez pas fait des langues votre profession? Non, mon activité principale, c’est l’aïkido   Et c’est là que vous avez trouvé l’amour de l’aïkido ? Je ne sais pas… je faisais de l’escrime depuis l’âge de six ans et à 10 ans, on m’a inscrit à Londres au Budokwai pour faire un peu de judo, et cela avait laissé des traces. À 14 ans j’ai commencé à faire du iaï, donc du sabre japonais, à New York. Et puis quand j’ai été à l’université, j’ai cherché des activités à faire, j’ai fait un peu d’escrime, puis j’ai pensé faire un peu de judo, et je me suis blessé en faisant du judo. Je voulais faire autre chose… Je voulais faire du karaté, mais je me suis trompé de jour. Je suis tombé sur un cours d’aïkido et, de vue, j’ai trouvé ça tellement merveilleux que je me suis dit : « Voilà, je vais faire ça ». Et le lendemain j’ai débuté en aïkido. J’avais déjà de bonnes bases par rapport au budo, ayant fait du iaï et aussi un peu de kendo. Quand j’ai fait de l’aïkido, j’étais déjà un peu dégrossi sur beaucoup de choses, pas techniquement, mais… J’ai eu l’occasion de pratiquer avec Me Tamura à peu près un mois après avoir commencé, et j’ai trouvé ça tellement merveilleux que, depuis, je m’y suis entièrement consacré. C’était en fin 1969 début ’70. A cette époque je faisais 5, 6, 7 heures par jour. Il y avait des stages qui duraient un mois à Annecy, et en Italie à Desenzano : J’y allais et j’en faisais du matin au soir. Quand on est jeune…   Qui donnait les stages à cette époque ? A Annecy, c’était intéressant parce que cela durait un mois, et il y avait Me Tamura qui encadrait principalement le stage et il avait toujours, de passage, des amis. Il y avait, je pense, un grand lien entre les Japonais qui étaient en Europe. Donc Me Tada y passait, Me Noro y passait, Me Nakazono était présent, Me Chiba. Me Nakazono encadrait beaucoup. J’aimais bien travailler avec lui. Beaucoup de gens disent qu’il était extraordinaire. Stéphane Benedetti : Il avait ce qu’on appelle aujourd’hui du charisme. Il fascinait. Il racontait des trucs invraisemblables que personne ne connaissait, en japonais ! Tiki : Il était plus âgé, déjà… puis ses expériences de vie, de la guerre : il m’a raconté ça. Il est allé habiter en Suisse allemande à Schönen­grund près de Herisau. C’était intéressant.   Chez Willy Frischknecht? Nous avons publié une entrevue avec lui en 99 dans l’édition allemande de notre journal.  Oui, C’est ça. Je suis allé vivre là-haut avec lui. J’ai une très bonne période de 4, 5 mois juste à vivre là-haut, et on suivait le programme qu’il établissait et qui était tous les jours différent. Il faisait cours ou pas, il expliquait, il parlait un peu de médecine, de pêche. Il y a une anecdote amusante. Il devait donner un cours, je ne sais plus où, à côté, et à l’époque j’avais une Méhari. Il aimait bien monter dans la Méhari, il trouvait ça rigolo. Il était en retard et il me dit de me dépêcher. Il monte derrière, s’agrippe aux deux côtés, et on navigue...

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L’histoire du Kappa

»Posté par le 5 mars 2012 in Histoire et philosophie, Malcolm Tiki Shewan | 0 commentaire

  Ceci est un kakimono de Yamaoka Tesshu. Cette calligraphie, comme presque tout dans la vie de cet homme remarquable, est liée au Budo et à l’art du sabre. Cette illustration a été choisie pour décorer les T-shirts commémorant le 19ème anniversaire du stage des Iles de Lérins à Cannes (du 13 au 16 mai 1999). Elle a de nouveau été utilisée lors des 20ème et 21ème et le Kappa est finalement devenue le logo du stage. Suite à la demande pressante de nombreux pratiquants sur le sens et l’esprit de cette calligraphie, le texte accompagnant l’illustration pourrait se traduire ainsi :   Ne pas se tenir en retrait En cherchant à protéger son cul. Dès que se présente la moindre ouverture, profitez-en.   * A ceux désireux d’en apprendre plus sur Yamaoka Tesshu, je recommande vivement le livre de Johnn Stevens : « Sword of No-Sword ».   Voici maintenant quelques explications sur ce petit être glissant comme une anguille, extraites du livre : « Japanese Mythology » de Juliet Piggot.   Le Kappa est une créature plus intelligente que l’Oni (ogre) et n’est en aucune manière foncièrement méchant puisqu’il peut être amadoué par l’homme et qu’il est connu pour avoir enseigné certaines connaissances aux humains, en particulier l’art de rebouter les os. Certains croient que le Kappa est d’origine Aïnu, d’autres qu’il descend du singe, messager du dieu des rivières. Les Kappa ressemblent au singe, mais sont dépourvus de fourrure. Ils ont parfois des écailles ou une carapace de tortue. Ils sont environ de la taille d’un enfant de 10 ans, de couleur jaune verdâtre et ils se distinguent essentiellement par un creuset au sommet de leur crâne. Si l’eau qu’il contient est renversée, les Kappa perdent immédiatement leurs pouvoirs. Ils vivent dans les rivières, les mares ou les lacs et sont des sortes de vampires se nourrissant par l’anus de leurs proies. Le sang des chevaux ou du bétail les satisfait tout autant que celui des humains. On pensait qu’un corps mort par noyade présentant un anus distendu avait été victime des Kappa, comme d’ailleurs les enfants ou les adultes noyés dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Les Kappa sont aussi connus comme étant capables de violer les femmes, une caractéristique qu’ils partagent avec les Oni. En dehors du sang, ils aiment les concombres et un moyen de les amadouer est de jeter des concombres portant le nom et l’âge des gens dans l’eau des rivières où vivent les Kappa. Ainsi, ils n’attireront pas ces personnes dans leurs griffes. Une autre caractéristique des Kappa est leur capacité à tenir une promesse et il existe beaucoup d’histoires de promesses faites entre des hommes et des Kappa, souvent à l’avantage des premiers. En dépit de leurs habitudes dégoûtantes, ils sont étrangement polis et cela se retourne souvent contre eux car, en s’inclinant pour saluer une éventuelle victime, ils renversent l’eau au sommet de leur tête et perdent leurs pouvoirs. Les histoires qui suivent illustrent parfaitement l’honnêteté et la politesse du Kappa. L’un des aspects récurrents des rencontres avec les Kappa est que lorsqu’il défie un humain en combat singulier, il est essentiel d’accepter et d’espérer que le Kappa ne gardera pas sa tête droite durant la rencontre, car l’humain peut alors exiger une promesse du Kappa affaibli. Il y avait un Kappa qui ressemblait à s’y méprendre à un enfant et avait l’habitude de demander aux passants de jouer à « tire-doigts » avec lui. Ses victimes étaient alors tirées dans la mare et on ne les revoyait plus jamais. Un cavalier fut capable de vaincre ce Kappa. Il referma ses doigts sur ceux du Kappa et lança son cheval au galop. L’eau du crâne du Kappa fut renversée et il demanda grâce promettant en échange à l’homme de lui enseigner l’art des rebouteux. L’homme relâcha sa prise et apprit du Kappa tout ce qu’il pouvait mais, avant de le laisser partir, il lui extirpa une ultime promesse : de partir vivre ailleurs et de ne plus jamais s’attaquer aux humains. Cette promesse fut tenue. L’histoire dit que parmi les descendants de cet homme, il y a toujours un bon rebouteux. La connaissance du Kappa a donc été transmise de génération en génération. Une autre histoire de Kappa raconte qu’un d’eux sorti d’une rivière pour attaquer une vache attachée dans un pré en enfilant sa main dans le rectum de celle-ci. Au cours du combat, la vache enroula la corde avec laquelle elle était attachée autour du bras du Kappa qui, pour s’échapper, le brisa net à hauteur de l’épaule. Le propriétaire de la vache trouva le bras en venant chercher sa...

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Les grades en Aïkido

»Posté par le 5 mars 2012 in Histoire et philosophie, Malcolm Tiki Shewan | 0 commentaire

  Avant d’aborder le système de grades qui est actuellement employé dans la discipline d’Aikido il serait utile de faire un bref résumé historique de la notion de grades au sein des pratiques martiales japonaises.   LE SYSTEME MENKYO-KAIDEN A l’époque où les diverses disciplines avaient obligatoirement une raison d’être pratique (applications en situations réelles combatives) il est évident que le pratiquant remplissait son devoir de guerrier soit en gagnant et en restant en vie, soit en sacrifiant sa vie pour gagner, soit en perdant. Les choix n’étaient pas particulièrement grands en ce qui concernait son efficacité combative. La notion d’un système de grades base sur un évaluation de capacités combatives aurait été, pour ainsi dire, un non-sens. En revanche, chaque école avait besoin d’un système pour reconnaître les capacités d’enseignement du pratiquant en tant que transmetteur des structures techniques, philosophiques, ethiques et autres de l’école. C’est ainsi que fut institué le système Menkyo-Kai den. Celui-ci, je le répète, n’était absolument pas basé sur l’efficacité personnelle du pratiquant mais constituait, plutôt, un certificat assurant qu’il avait accompli une certaine étude au sein d’une école et qu’il pouvait retransmettre (selon les règlements intérieures propres à chaque école) la partie du curriculum de l’école qu’il avait maîtrisée et qu’il était autorisé à enseigner. Aujourd’hui, la confusion est né du fait qu’un pratiquant, possesseur d’un diplôme d’enseignant de haut-niveau de l’école, devait forcément être très efficace sur le plan combatif. Cette distinction est fondamentale si l’on veut comprendre le problème des grades historiques ou actuels. Dans le système Menkyo, il existait, généralement, 3 à 5 certificats, donc niveaux d’enseignant. Le premier certificat s’appelait « Oku-Iri » et il avait pour but de sanctionner que l’élève avait accompli son étude des bases et pouvait être considéré comme véritablement membre de l’école. Ceci exigeait une dizaine d’années d’apprentissage (à raison de plus de 3 heures par semaine!) durant laquelle il se familiarisait avec le curriculum de base. Si on devait faire une comparaison avec les grades Dan, on pourrait dire que Oku-Iri correspond au niveau de connaissance d’un 4em ou 5em Dan, alors que dans le système classique il est la toute première qualification décerné. En principe, ce certificat comprenait très peu de qualifications à l’enseignement et cela seulement en présence d’un instructeur plus qualifié et à sa demande. C’est l’entraîneur. Venait, ensuite, deux certificats de qualification d’instructeurs : le Sho-Mokuroku et le Go-Mokuroku. Ces deux niveaux correspondaient respectivement à Assistant-Instructeur et Instructeur soit dans le système Dan, aux niveaux se situant entre 5ème et 7ème Dan. Ils devaient être parfaitement familiarisés avec le curriculum technique de l’école, et ils jouaient un rôle important dans la formation des jeunes élèves et dans la vie de l’école. Le certificat de Menkyo ou Menkyo-Kaiden signifie la maîtrise et son détenteur est pleinement qualifié pour tous les aspects de l’enseignement de l’école. On peut dire qu’il correspond symboliquement au 8em Dan actuel. Je n’en dirai pas plus concernant les qualifications du Menkyo sauf qu’il pouvait, à ce stade et si l’école l’estimait nécessaire, ouvrir son propre dojo ou école. En effet, la maîtrise impliquait une certaine liberté d’action.   LE SYSTEME KYU-DAN Le système KYU-DAN est une invention relativement récente dans les disciplines dites Shin-Budo; il date de la fin du siècle dernier et du début du si siècle actuel. Nous devons sa popularisation surtout au Judo et au Kendo. Ce système de grades s’inspire d’une philosophie Neo-Confucianiste qu’on appelle Chu-Hsi. Le concept central du Confucianisme Chu-Hsi est base sur la dualité « yukei-mukei », littéralement : « ce qui a la forme et ce qui n’a pas de forme ». On dit, par exemple « Yudansha-Mudansha », c’est à dire : « les pratiquants à grade Dan et les pratiquants n’ayant pas de grade Dan. D’ailleurs nous retrouvons partout dans les disciplines modernes ces concepts dualistes que le pratiquant doit faire transparaître au travers de sa pratique tant sur le plan « mentale » que sur le plan « physique ». Ce mariage « de l’action et de l’inaction » s’appelle « Sei to Do ». On trouve d’autres aspects de ce dualisme dans : « l’engagement et le non-engagement »- « yuken to muken »; « l’essence et la fonction »- « tai to yo » ou dans « l’energie et la raison »- « ki to ri », etc. « Une des différences que l’on peut constater entre le système Menkyo et le système Kyu-Dan est la question de l’integrité relative des grades. Les grades dans le système Menkyo accordent beaucoup d’importance sur la préservation de la tradition et les écoles (ryu) font de grands efforts pour soigneusement conserver une valeur la plus sérieuse au niveau des certificats d’enseignant délivrés aux pratiquants. Ceci est renforcé par le découragement de la course aux grades. Les grades Kyu-Dan manquent souvent d’integrité...

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Malcolm Tiki Shewan

»Posté par le 3 mars 2012 in Malcolm Tiki Shewan, Portraits | 1 commentaire

  6ème Dan Aïkido   Brevet d’Etat 2ème degré   Chargé d’Enseignement National de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo   Directeur Technique de la Fédération Européenne de Iaïdo     Né le 19 Mai 1951 à Somerville dans l’état de New Jersey aux U.S.A. Très tôt, dés l’age de 6 ans il commence la pratique de l’escrime (épée et sabre) sous la direction de Maître Frederick Rhodes, ancien officier prussien, parmi les plus fines lames d’Europe, au RHODES ACADEMY OF FENCING. A 8 ans, il débute le Judo au renommé BUDOKWAI DE LONDRES. En 1962, de retour aux U.S.A. il se consacra exclusivement à l’escrime sous la direction de Maître Rhodes. Ce fut au Rhodes Academy qu’il fit ses premiers pas dans l’étude du IAIDO, l’art du dégainage du sabre japonais, sous la direction d’un maître japonais de Kendo et de Iaido, le Révérend Khan, moine bouddhiste au temple Zen de New York.   A 17 ans, profondément intéressé par cette pratique, il suit assidûment des cours sous la direction de Maître Otani Yoshiteru, enseignant de Tenshin Sho Jigen Ryu et Muso Shinden Ryu.   A 18 ans il termine ses études secondaires au Portsmouth Priory aux U.S.A., et sa réussite aux University Entrance Exams lui permet de poursuivre des études de LANGUES MODERNES à l’UNIVERSITE D’OXFORD en Angleterre. Il étudie le français, l’italien, l’allemand, l’anglais ainsi que le latin et le grec ancien. Il y continue sa pratique de l’escrime sous la direction de Maître Bela Imregi et son étude du Iai a chacun de ses voyages aux U.S.A.   A 19 ans ses études le conduisent à Lausanne en Suisse où il poursuit ses études de langues modernes. Il commence l’AIKIDO à l’AIKIKAI de LAUSANNE avec J.M. Burnier et D. Brunner comme professeurs. Peu de temps après, il fait la connaissance de Maître Tamura Nobuyoshi. De l’avis de M. Shewan, cette rencontre fut le tournant de sa vie. Il abandonne l’escrime pour s’adonner entièrement à l’étude de l’Aikido et d’autres disciplines martiales japonaises aux cotes de Maître Tamura. Dès ce jour, il consacre 4 à 6 heures à sa pratique quotidienne de l’Aikido jusqu’en 1981, date à laquelle M. Shewan entreprend un voyage de 15 mois au Japon.   En 1972 il se voit délivre le Premier Dan d’Aikido.   En 1973 M. Pierre Chassang lui propose un poste d’enseignant à l’Aiki Club de Cannes. Honoré par l’offre, il déménage de Suisse pour venir habiter Cannes. La proximité de Maître Tamura lui fournit une occasion inespérée de le suivre avec assiduité. En 1974 il obtint le diplôme d’enseignant FUKUSHIDOIN et se voit confier des taches de responsabilité technique (DTR) au sein de l’U.N.A. (l’Union Nationale d’Aikido), particulièrement en Midi-Pyrénées et en Côte d’Azur. Il contribue par ses cours réguliers à la fondation de la Fédération Monégasque d’Aikido. A cette même période, du fait de son activité au sein de l’U.N.A., un dossier complet est déposé à son nom pour l’obtention du Diplôme d’Etat 2em degré de professeur d’Aikido par équivalence avec l’ensemble des cadres fédéraux. Cependant la loi de l’époque ne prévoyait pas la délivrance de ce diplôme aux personnes de nationalité étrangère. Néanmoins, M. Shewan a continué de remplir son rôle de Responsable Technique Fédéral qu’il n’a cessé d’assurer depuis. Il obtint le 2ème Dan d’Aikido en 1975.   Fréquentant toujours le dojo de Maître Otani lors de ses visites familiales aux U.S.A., il y rencontre, en 1975, Maître Mitsuzuka Takeshi avec qui il put perfectionner son étude du Iaido Muso Shinden Ryu et s’initier à la pratique de Shindo Muso Ryu Jodo. De part sa capacité pour les langues, y compris le japonais, M. Shewan joue un rôle actif également au sein de la Fédération Européenne d’Aikido (F.E.A.) dont Maître Tamura est le Conseiller Technique.   En 1975, elle invite Doshu Kishomaru Ueshiba à visiter les pays d’Europe. Durant cette tournée M. Shewan sera accompagnateur et lui servira d’Uke pour la plus grande partie des démonstrations. A la fin de sa visite, le Doshu assiste en Espagne à l’assemblée constitutive de la Fédération Internationale de l’Aikido. Dès lors, M. Shewan participe dans les travaux de cette organisme du fait de ses capacités de traducteur.   En 1977, à la suggestion de Maître Tamura, la F.E.I. (Fédération Européen d’Iai) est créé et M. Shewan est nommé Conseiller Technique. Son intérêt constant pour la pratique du sabre, allié à l’expérience acquise sur le terrain au cours des stages intensifs sous la direction de divers maîtres d’aikido comme Maître Chiba, Maître Nakazono, Maître Tada, Maître Arikawa, et d’autres, lui ont donné non seulement une excellente pratique des techniques à mains nues,...

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