Le combat contre soi-même (interview Toshiro Suga)

» Posté par le 11 mars 2012 dans Histoire et philosophie, Toshiro Suga | 0 commentaire

 

  Toshiro Suga est un personnage hors-normes dans le monde des arts martiaux. Après avoir étudié auprès du fondateur et des plus grands maîtres de la discipline il est venu à son tour diffuser le message de l’Aïkido en occident. Réputé pour la puissance de ses techniques, son franc-parler et son humour très direct, il nous livre à l’occasion de la sortie-évènement de son nouveau DVD sur le jo quelques réflexions sur le travail des armes, le sens de la pratique et Moriheï Ueshiba.

Senseï, vous avez étudié l’Aïkido à l’Aïkikaï auprès de Osenseï et des plus grands experts. Avec qui en particulier avez-vous étudié le travail du jo ?

Le système de cotisations qui est aujourd’hui en vigueur à l’Aïkikaï était déjà le même à la fin des années soixante. Il y a la cotisation mensuelle qui couvre tous les cours du lundi au samedi, et une cotisation qui couvre ceux du dimanche. Lorsque je me suis inscrit j’ai commencé avec la cotisation simple et je pratiquais quotidiennement à l’exception du dimanche. Lorsque je suis devenu 2ème dan j’ai commencé à venir le dimanche aussi. A cette époque maître Saïto enseignait le dimanche à l’Aïkikaï, notamment le travail des armes. C’est avec lui que j’ai appris les bases.

Mais le cours de maître Saïto durait depuis plusieurs années et la plupart des élèves pratiquaient avec lui depuis longtemps. Il n’y avait pas de cours débutants et j’ai eu beaucoup de mal à suivre. Heureusement un de mes sempaïs m’a aidé à étudier le kata 31.

Lorsque je suis arrivé en France je ne connaissais donc quasiment que le kata 31. Par la suite c’est avec maître Chiba et maître Tamura que j’ai eu la chance d’étudier les armes. J’ai aussi regardé très souvent les vidéos de maître Ueshiba. Je ne pouvais pas me lasser de regarder encore et encore ses merveilleuses techniques.

J’ai ensuite travaillé passionnément afin de polir ma technique et aujourd’hui je crois que mon travail au jo est le fruit de l’enseignement précieux de ces maîtres et de mes recherches.

Y a t il d’après vous des différences entre la technique au jo de maître Ueshiba, de maître Tamura, Chiba et Saïto, et si oui lesquelles ?

Je crois que leur travail est un peu différent. C’est dû à leurs morphologies. Leurs morphologies et leurs capacités physiques sont différentes et cela a naturellement influencé leur technique. Si on devait les qualifier en un seul mot je dirai que maître Saïto était puissant, maître Chiba rapide et maître Tamura souple. Bien sûr ils possédaient ces trois qualités mais c’est sans doute celle qui les définit le mieux.

Cela dit j’ai eu la chance de voir le corps de nombreux maîtres et celui de maître Tamura était le plus impressionnant. Il est âgé maintenant mais dans dans la force de l’âge il possédait un physique extraordinaire. Son corps était à la fois extrèmement souple mais en même temps solide comme de l‘acier.

Maître Ueshiba lui possédait à la fois une souplesse et une puissance phénoménales. C’est pourquoi sa technique de lance est plus qu’incroyable. Finalement chacun de ces maîtres a construit sa technique avec ses capacités, son caractère et en fonction de sa morphologie. C’est ce qui les rend uniques.

Osenseï avait semble t il des capacités physiques asez extraordinaires.

Oui. On rencontre de temps en temps des personnes extrèmement fortes. D’autres extrèmement souples. Mais il est très très rare de rencontrer des gens qui allient à la fois la force et la souplesse, surtout à un tel degré. Je pense qu’il n’y en a qu’une poignée par siècle.

Maître Ueshiba avait une disponibilité extraordinaire grâce à sa souplesse. On le voit à ses poignets, ses coudes, à l’ensemble de son corps. Maître Toheï et maître Tamura sont sans doute les seuls à avoir eu une souplesse qui approchait la sienne parmi ses élèves.

On rapporte aussi de nombreuses anecdotes concernant la force de Osenseï.

Oui, je me souviens particulièrement de deux anecdotes que j’ai entendues de témoins directs. La première m’a été racontée par maître Kurita qui vit actuellement au Mexique.

A l’époque Kurita senseï était uchi-deshi. Un arbre malade encombrait le jardin depuis un certain temps. Lorsqu’il fallut le déplacer les deux jardiniers qui avaient été appelé ne parvenaient même pas à le faire bouger. Deux uchi-deshis sont alors venus les aider. Les deux jardiniers d’un côté et les deux uchi-deshis de l’autre avaient accroché une corde à l’arbre mais ils ne parvenaient toujours pas à le déplacer. Osenseï impatienté a alors dit à Kurita et au second uchi-deshi d’aller prêter main forte aux jardiniers pendant qu’il prenait la corde de l’autre côté. Ainsi positionnés ils ont dépacé l’arbre. A plus de soixante-dix ans Ueshiba développait une force incroyable, la force de quatres hommes vigoureux !

La seconde anecdote m’a été racontée par maître Tamura. C’était aussi à l’époque où il était uchi-deshi. En tant qu’uchi-deshi il devait notamment préparer le bain de Osenseï. Le bain se prenait en ce temps là dans une baignoire en bois cerclée de fer, un peu comme un large tonneau. Un jour il laissa l’eau chauffer trop fort. Ueshiba rentra dans le bain et en hurlant il détruisit la baignoire. Là aussi il avait près de soixante-dix ans !

Dans cette dernière anecdote on voit que Osenseï se mettait à l’occasion en colère.

Oui, il pouvait avoir des colères extraordinaires. Je me souviens que lorsque j’ai commencé l’Aïkido il venait au cours du matin et de l’après-midi. Celui de l’après-midi comme aujourd’hui avait lieu de 15h à 16h. Mais souvent Osenseï arrivait au milieu du cours et commençait un long discours entrecoupé de techniques. Et il ne regardait jamais l’heure. Aussi, régulièrement il dépassait la fin du cours à 16h. J’ai plusieurs fois été le témoin de scènes où un pratiquant esayait de partir discrètement. Bien sûr Osenseï le voyait toujours. Il rentrait alors dans des colères incroyables ! Les murs tremblaient littéralement. Il envoyait alors un uchi-deshi avec ordre de ramener l’élève.

J’étais jeune à l’époque et passionné par l’Aïkido. Je pensais toujours que l’uchi-deshi allait ramener l’élève fautif. Mais cela n’arrivait jamais. J’imagine très bien la scène maintenant avec l’uchi-deshi essayant de ramener un élève qui devait absolument partir pour une raison importante. Quelle situation !

Enfin il faut comprendre Osenseï aussi. L’Aïkido était sa vie et il essayait de nous transmettre au maximum ce qu’il pouvait. Ce qui était aussi extraordinaire avec lui c’est que sa colère cessait aussi rapidement qu’elle était arrivée et qu’il reprenait parfaitement calme son discours et ses démonstrations comme s’il ne s’était rien passé.

Vous parlez de la technique de lance de maître Ueshiba et non pas du jo. Pourquoi ?

Le travail du jo de maître Ueshiba est issu de la lance. On le voit d’ailleurs dans plusieurs films et sur une photo très célèbre avec une lance courte, une sorte de jo taillé.

J’en ai parlé avec maître Kisshomaru Ueshiba lorsque je suis retourné au Japon en 1983. Il m’a dit que lors de son service militaire Osenseï avait étudié l’école de lance Hozoin ryu.

Maître Takeda était d’ailleurs aussi menkyo kaiden en Hozoin ryu en plus du Ono ha itto ryu et du Jiki shinkage ryu. Mais il était surtout connu comme un kenjutsuka redoutable.

A propos de maître Takeda, quel a été selon vous son influence sur Osenseï ?

Maître Ueshiba reçut l’enseignement de plusieurs maîtres mais je crois que c’est Sokaku Takeda qui l’a amené à maturité. Si on étudie les registres de cours de Takeda, Osenseï n’a pas étudié directement avec lui extrèmement longtemps. Lorsqu’il a rencontré maître Takeda il avait déjà maîtrisé plusieurs écoles. Mais Takeda en plus de lui enseigner des techniques lui a sans doute fait découvrir ce qui se cache derrière les mouvements et l’a aidé à progresser plus profondément.

Il a à la fois nourri la technique de Ueshiba et l’a aidé à se révéler.

Y a-t-il une différence entre le travail du jo de l’Aïkido et le Jodo ?

Absolument. En Jodo on dit souvent qu’il faut utiliser le jo comme un sabre, en Aïkido on l’utilise comme une lance.

L’étude du Jodo comme celle du Iaïdo ou de tout autre Budo est intéressante. Mais il ne faut pas faire d’amalgammes. Le travail du jo en Aïkido est particulier, comme celui du sabre. Ils sont différents des autres disciplines. Les postures, les déplacements, l’utilisation du corps avec le ken, le jo ou à mains nues en Aïkido sont semblables. Mais ils sont différents du Jodo, du Kendo ou du Iaïdo. Même si ces disciplines sont aussi passionantes.

Pourquoi n’utilise t on pas finalement une lance au lieu du jo ?

(Rires). C’est une question de place ! Le Japon n’est pas si grand et les dojos non plus. Même un grand dojo comme l’Aïkikaï ne fait qu’environ 160m². C’est à peine suffisant pour quatre pratiquants de lance. Le jo est un bon compromis.

Personnellement lorsque je pratique le jo je garde toujours à l’esprit le fait qu’il s’agit à l’origine de techniques de lance. Ca m’oblige à rester vigilant sur l’utilisation du corps.

Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par là ?

Si on ne garde pas cela à l’esprit on peut utiliser le jo comme un bâton léger et le manier en utilisant surtout les bras, de manière très statique. Mais si on prend conscience qu’il s’agit à l’origine d’une lance dont de nombreux types faisaient 3m60 et allaient même jusqu’à plus de 6m, et qu’on imagine son poids, on utilise alors tout son corps et les déplacements pour le manier.

Cela est très important dans l’Aïkido où la mobilité et la rapidité des déplacements sont essentielles.

Il n’y a pour ainsi dire plus de travail des armes à l’Aïkikaï. A quoi cela est-il dû à votre avis ?

Maître Tamura est parti en France en 1964, maître Chiba en Angleterre en 1966, maître Saïto était la plupart du temps à Iwama. Ce sont eux qui ont été les partenaires privilégiés de Osenseï dans le travail des armes. On ne voit presque qu’eux attaquer maître Ueshiba après-guerre.

Occasionnellement Osenseï a demandé à d’autres uchi-deshis de l’attaquer. Mais je crois qu’il n’était pas saisfait de leurs attaques. Un jour il s’est mis en colère et a dit « Ce n’est pas la peine ! » Les gens ont interprétés en pensant qu’il voulait dire que c’était inutile de pratiquer les armes. Mais je crois qu’il voulait dire que ce n’était pas la peine si on ne pouvait attaquer que comme cela.

Les gens étaient beaucoup plus avares de mots que de nos jours et il fallait comprendre ce que « Ce n’est pas la peine » signifiait. Je crois que la plupart des gens l’ont mal compris et que ce malentendu est à l’origine de la rareté de la pratique des armes à l’Aïkikaï de nos jours.

Quelle est la différence entre le travail du jo et celui du ken ?

Je crois que le travail du jo est plus accessible. Il offre plus de liberté que le travail du sabre et il a beaucoup de similitudes avec le travail à mains nues, d’une manière plus évidente que le ken.

J’ai commencé ma pratique des armes par le jo et je l’ai longtemps préféré au ken. Maintenant j’ai une petite préférence pour le sabre mais ça changera sans doute encore.

Au temps des samouraïs on apprenait de toute manière le maniement du sabre, de la lance et les techniques à mains nues. C’était la base fondamentale.

Vous pratiquez depuis près de quarante ans, que représente pour vous l’Aïkido ?

J’ai commencé l’Aïkido le 16 février 1968. Cela fait donc 38 ans.

Beaucoup de gens disent que leur travail est leur vie. Ce n’est souvent qu’une manière de dire que le travail occupe une place très importante dans leur existence. Pour moi l’Aïkido, sa pratique et son enseignement ne sont pas un travail. L’Aïkido est ma vie.

Quand avez-vous comencé à ressentir cela ?

Après 5 à 10 ans de pratique sans doute sans que je puisse mettre une date précise. En étant jeune on s’entraînait intensément mais sans recul sur notre vie où notre pratique. Maintenant mon état d’esprit est le même sur ou en dehors des tatamis mais aussi l’utilisation de mon corps. Je me rends compte que je conduis en utilisant surtout mes petits doigts comme lorsqu’on pratique l’Aïkido. Quand je marche je fais en sorte de me déplacer en utilisant mon centre de gravité afin de faire le moins d’efforts possible. Quel que soit le geste j’essaye de le faire de la manière la plus adaptée possible, comme un mouvement d’Aïkido. L’Aïkido et ma vie se confondent et ne font finalement plus qu’un.

Je crois que c’est d’ailleurs un point important de la pratique. On doit avoir dans la vie quotidienne la même attitude qu’au dojo. Sinon on ne fait qu’une sorte de gymnastique.

Lorsqu’on vous écoute il est clair que l’Aïkido ne doit pas se résumer à une série d’exercices physiques.

Au départ les samouraïs s’entraînaient pour survivre. Ils vivaient dans un monde de dualité où la victoire et la défaite, la vie et la mort s’opposaient. C’était très concret. Mais quelques guerriers exceptionnels ont réussis à dépasser ce stade. Ils sont arrivés après une vie de combat à un niveau tel qu’ils ont compris que la victoire sur l’autre ne pouvait pas être un but véritable. On peut citer bien sûr Miyamoto Musashi, Yagyu Munenori ou Ueshiba Moriheï.

Bien sûr il est important de se construire une technique efficace. C’est la base. Mais finalement on doit dépasser l’idée de victoire ou de défaite sur l’autre car le vrai combat est contre notre ego. C’est cela le but véritable de la pratique.

Pensez-vous que la pratique des techniques doit être liée à des exercices spirituels, de la méditation ?

Un maître de zen très célèbre, Suzuki, a dit après avoir vu Osenseï que l’Aïkido était le zen en mouvement. Cela montre bien à quel point notre pratique est aussi spirituelle.

Dans le Bouddhisme il existe une maxime très importante, mushin. Mushin peut-être traduit par « sans pensées ». Mais les grands bonzes disent qu’il est rès difficile d’arriver à cet état. Je crois que par un pratique correcte et continue de l’Aïkido on peut y arriver. Alors l’âme véritable apparaîtra. Malheureusement je suis loin de ce niveau mais c’est ce que je comprends intellectuellement (rires).

Est-ce que vous croyez qu’il est nécessaire de se plonger dans l’étude du japonais, du shinto ou du bouddhisme pour comprendre l’Aïkido ?

J’explique et j’interprète surtout par rapport au bouddhisme, au confucianisme ou au shintoïsme parce que je connaîs beaucoup mieux la tradition japonaise. Mais je crois que quelle que soit notre culture, notre religion, l’Aïkido s’y intègre parfaitement.

Le message des grands guides de l’humanité se rejoint souvent plus qu’on ne le croit. Je lis beaucoup et lorsque je découvre la vie et les paroles de ces êtres exceptionnels je suis toujours très ému.

L’Aïkido est né au Japon mais il n’est pas lié uniquement à ses traditions. Ce n’est pas une voie aussi petite.

Vous enseignez depuis plus de trente ans, qu’est ce qui continue à vous motiver ?

J’ai l’honneur d’enseigner l’Aïkido à beaucoup de gens. Mais ces élèves sont aussi mes maîtres. Sans qu’ils le sachent ils m’apportent et m’aident énormément.

J’ai eu la chance de recevoir l’enseignement de plusieurs géants de l’Aïkido, Osenseï, maître Tamura, etc… Je ressens la responsabilité d’essayer de transmettre le mieux possible ce que j’ai pu comprendre de leur enseignement. C’est cela et la richesse des relations que j’ai pu créer grâce à l’Aïkido depuis toutes ces années qui me donne un plaisir toujours renouvelé lorsque je pratique et j’enseigne.

Est-ce que vous pensez que Osenseï serait heureux de l’évoution actuelle de l’Aïkido ?

C’est une question très difficile. Bien sûr je pense qu’il serai content de voir que l’Aïkido s’est développé dans le monde entier. Mais au niveau de la pratique ce n’est pas aussi simple.

Il faut bien comprendre à quel point Osenseï était révolutionnaire. Par son message bien sûr, mais aussi et peut-être surtout par sa conception de la pratique. Auparavant les arts martiaux étaient prisonniers d’un carcan très rigide. Mais il a libéré cela par son extraordinaire spontanéité.

Je ne sais pas si aujourd’hui nous ne reprenons pas des manières de faire dont Osenseï ne voulait plus, travaillant de manière rigide et délaissant la liberté qu’il nous a offerte.

Quand vous parlez de liberté est ce que vous voulez dire que l’on peut faire évoluer la technique comme on le désire ?

Ce n’est pas exactement cela. La technique de Osenseï est la base. Il faut toujours y revenir. A partir de là il est possible de développer un travail plus personnel. Mais avant il faut bien avoir étudié et compris les bases.

La technique de Osenseï est comme le dessin pour les peintres, les gammes pour les musiciens, une fondation sur laquelle il faut toujours revenir car c’est la base. Mais c’est aussi à la fois la finalité du travail car sa technique est parfaitement achevée. Après on peut trouver son propre chemin, mais paradoxalement c’est en fait une étape intermédiaire avant de retourner à la pureté des techniques de Osenseï.

L’Aïkido est-il aujourd’hui un Budo, un Bujutsu ou un sport de combat ?

A la base l’Aïkido a évidemment été créé comme un Budo, une Voie martiale. C’es une pratique qui doit nous permettre de maîtriser notre égo. Mais aujourd’hui le Budo ne signifie plus rien du tout. Quand maître Kano Jigoro a changé le nom de Jujutsu en Judo cela n’était pas anodin.

Kano avait de très hautes aspirations spirituelles. En changeant le nom il signifiait à tout le monde que désormais le but n’était plus la destruction d’un adversaire mais la lutte contre son égo, une élévation spirituelle. Il n’était plus question de travailler dans un monde de dualité, de compétition. Malheureusement je crois que son message n’est plus compris aujourd’hui.

Avez-vous quelque chose à ajouter pour terminer ?

Le seul combat qui vaut la peine est celui que l’on mène contre soi. Aujourd’hui les gens voient les arts martiaux comme un sport et ils ont toujours à l’esprit l’idée de victoire, de s’imposer, même lorsqu’il n’y a pas de compétitions comme en Aïkido.

L’Aïkido est une méthode de travail sur soi-même que nous a offerte Osenseï. L’entraînement quotidien est dur et on ne peut se contenter d’en faire un moyen de gagner des récompenses éphémères. Nous devons lutter pour maîtriser notre égo et nous libérer à travers la pratique des techniques de l’Aïkido.

 Publié dans Dragon n°19, texte Léo Tamaki

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